Retour du couvre-feu, des limites d'occupation et fermeture des discothèques en Catalogne
C’est un retour aux restrictions dures en Catalogne. Alors que les manifestations contre l’instauration du pass sanitaire ne faiblissent pas et que les cas sont à la hausse, le gouvernement régional vient d’annoncer le retour du couvre-feu, des limitations d’occupation dans les lieux publics et la fermeture des discothèques. Il est également interdit de se réunir à plus de 10 personnes. Lisbob, l'assistant des expatriés, vous dit tout sur le retour des restrictions en Catalogne.
La région de Catalogne en Espagne revient aux restrictions de la période la plus difficile de la pandémie. En effet le gouvernement régional a annoncé ce lundi la fermeture des lieux de vie nocturne, la limitation du nombres de personnes dans les bars, restaurants et commerces ainsi que le retour du couvre-feu.
Aussi les autorités locales ont établi une limite de 10 personnes dans les réunions intérieures et extérieures (pour éviter aussi les manifestations qui ne font que grandir ? ) et une réduction à 70% de la capacité dans le commerce, les salles de sport, les gymnases et lieux de culture (cinémas et théatres). Toutes ces restrictions, qui sont pratiquement toutes celles proposées par le comité consultatif scientifique en Catalogne, nécessitent encore l'approbation de la Cour supérieure de justice de Catalogne mais le gouvernement régional estime qu'elles entrera en vigueur dans la nuit de ce jeudi à vendredi.
Pour les bars et restaurants, la limite d’occupation sera de 50% en intérieur mais les terrasses pourront encore tourner à plein régime. Le couvre-feu se déroulera qunt à lui de 1 heure à 6 heures du matin.
Les nouvelles mesures auront une validité de 15 jours, mais le gouvernement catalan n'exclut pas qu'elle dure plus longtemps, comme il faut bien s’en douter. Ainsi, les grandes fêtes de la Saint-Sylvestre sont suspendues, mais pas les défilés des Rois Mages pour les enfants, pour le moment.
Le retour des restrictions en Catalogne est une mauvaise nouvelle pour le secteur de la nuit déjà décimé par deux années de pandémie, mais également pour celui de la restauration qui se bat tant bien que mal pour s’en sortir.