Vous êtes expatrié en Italie et vous recherchez la maison de vos rêves, celle qui accueillera toute votre jolie famille ? Ou bien vous cherchez simplement à investir dans l’immobilier en Italie et rentabiliser ? Les raisons pour acheter une maison en Italie sont nombreuses, et les erreurs à éviter aussi. En effet, nombreux sont les expatriés qui se sont précipités lors de l’acquisition de leur bien immobilier en Italie et qui malheureusement dû affronter bien des péripéties, et parfois des pertes financières importantes. Maison saisie après achat, mauvaise estimation des taxes immobilières, il faut bien faire attention lors de l’achat d’une maison ou bien immobilier en Italie. Quelles sont les pièges à éviter lors de l’acquisition d’une propriété ? Quelles sont les 5 erreurs à ne pas faire ? Lisbob, l’assistant des expatriés en Italie, vous accompagne dans cette formidable aventure. Voici les 5 erreurs à ne surtout pas commettre lors de l’achat de votre maison ou bien immobilier en Italie.
1. Ne pas faire les vérifications nécessaires
Vous avez trouvé la maison idéale en Italie ? Ne tombez pas dans le piège de ne pas faire les vérifications nécessaires concernant la situation du bien immobilier en question d’un point de vue urbanistique et cadastrale. En effet, il faut toujours s’assurer que le bien respecte toutes les lois italiennes concernant les permis de construction par exemple, surtout dans l’achat de biens avec piscine, puit ou cabane. Il faut aussi vérifier que le bien est autorisé à recevoir l’usage prévue.
Afin d’éviter ces tracas il faut toujours bien faire attention de vérifier le titre de propriété original : en Italie un des problèmes est la donationde biens immobiliers qui peut, dans certains cas, être révoquée par les ayant droits ainsi que les héritiers. Un autre problème en Italie est l’absence de la pleine propriété du bien de la part du vendeur et l’existence d’hypothèques sur le bien.
2. Ne pas vérifier l’existence d’hypothèques
Acheter une maison en Italie, cela ne doit pas devenir un cauchemar. Pour éviter les mauvaises surprises, pensez à demander à votre notaire de vérifier si le propriétaire actuel de la maison que vous souhaitez acquérir n’a pas de dette et si aucune hypothèque n’a été faite sur votre future résidence. Cette vérification est indispensable, pour la tranquillité d’esprit qu’elle vous apportera et pour les tracas qu’elle vous évitera ! Une maison gagée et c’est votre rêve de vivre en Italie qui s’envole.
Vous pouvez également vous rendre à un bureau du fisc pour en savoir plus sur l’hypothèque éventuelle de votre bien immobilier en Italie, mais cela engendrera de longues heures d’attente. Au final, la solution notariale apparaît comme la plus adéquate.
3. Oublier de calculer les taxes à l’avance
Lorsque vous achetez une maison en Italie, vous devez régler, en plus du prix de votre bien, non seulement les frais de notaires et des différentes démarches administratives, mais vous devez aussi régler les taxes sur l’achat immobilier. Le règlement de ces taxes est obligatoire et vous risquez de fortes amendes si vous ne vous en acquittez pas. Il est fortement conseiller de ne pas sous-estimer l’impact de ces taxes lors de l’achat de votre bien car cela peut impacter votre budget.
Vous devrez donc régler les différentes taxes immobilières italiennes suivantes :
- Taxes cadastrales ;
- Taxes d’immatriculation (si le bien est de seconde main) ;
- TVA (IVA en italien) si le bien est neuf ;
- Taxe hypothécaire (environ 2% du montant du bien).
Chacune de ces taxes possède son propre mode de calcul, avec des coefficients différents selon les régions d’Italie. Ne pas faire attention à ces taxes lors de ses recherches est déjà une grave erreur étant donné que les montants peuvent représenter un bon pourcentage du montant du bien immobilier.
4. Ne pas négocier votre prêt
Deux possibilités s’offrent à vous à l’heure de choisir votre prêt immobilier pour acheter une maison en Italie. D’un côté vous pouvez souscrire un prêt à taux fixe, et de l’autre, un prêt à taux variable. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Le prêt à taux variable est moins cher que le prêt à taux fixe mais présente plus de risques. En effet, avec ce type de prêt, votre banque indexe votre taux d’intérêt sur l’indice européen EURIBOR (l’un des principaux taux de référence du marché monétaire de la zone euro).
Ce qui signifie qu’elle peut décider de baisser votre taux d’intérêt lorsque tout va bien, mais elle peut aussi décider de l’augmenter dans le cas contraire ! C’était l’une des raisons de la crise des subprimes aux États-Unis, et c’est un pari qui, sur la longue durée, peut s’avérer risqué.
Si vous n’êtes pas joueur dans l’âme, le prêt immobilier à taux fixe vous coûtera un peu plus cher, mais vous saurez à l’avance le montant exact que vous aurez à rembourser à la fin de votre crédit. Il est normal en Italie de voir des périodes de prêt à taux fixe pendant seulement une durée limitée (2, 4, 6, 10, 15 ans), le reste de la période étant à nouveau à taux variables.
Ce qui est certain c’est que vous ne devriez pas acheter une maison en Italie sans avoir préalablement négocié votre prêt immobilier. Cet achat est conséquent et vous pouvez faire de réelles économies en mettant les banques en concurrences pour tirer le prix de votre prêt vers le bas autant que possible.
5. Penser que l’on peut faire tout, tout seul
Acheter une maison en Italie, vous en avez rêvé, c’est une étape extrêmement importante dans votre expatriation. Alors ne prenez pas le risque de vous tromper dans vos démarches. Lisbob est là pour vous accompagner tout au long de votre installation dans votre nouveau pays d’adoption. Conseils pratiques, ouvertures de contrats de gaz et d’électricité, et toutes les démarches administratives. Lisbob et son équipe s’occupent de tout, alors n’hésitez pas à les contacter afin de faire de votre rêve d’expatriation en Italie une réalité.
Et voilà ! Vous connaissez désormais 5 erreurs à ne pas faire lors de l’achat d'une maison ou d’un bien immobilier en Italie.